Ça y est, c’est fait, nous sommes revenus de vacances !
C’est toujours un peu triste, d’autant que le temps était plutôt sympa (sur 10 jours, il n’y en a eu que 2 de moches). Adieu donc pour un moment les bains de mer que Bébé appréciaient tant. Et bonjour le voyage en train, seul à gérer Bébé… J’appréhendais plutôt.
Je croyais que 2 heures de train risquaient d’être assez pénible, pour lui, et donc pour moi (et par voie de conséquence pour l’ensemble de la rame). Je me souviens d’un Bruxelles – Paris où Bébé (6 mois à l’époque), a commencé à pleurer à Bruxelles, pour s’arrêter au Stade de France (donc à 5 minutes de l’arrivée). Et nous étions deux à essayer de le gérer…
Depuis, Bébé a affirmé son caractère exceptionnellement agréable (si, si).
J’ai commencé par lui donner à manger à Nantes, au départ, ce qui occupe toujours un Bébé dans un train (un gouter un peu tardif, mais bon…). Après, il a joué sur son siège que j’avais sécurisé avec la grande valise (et moi, à côté). Assez rapidement, il a quand même commencé à donner des signes de je veux descendre, nous avons donc commencé a faire des allers-retours à pied dans la rame, lui bras en l’air et moi dos un brin courbé (mais à peine, il commence a être grand).
Bébé charmeur a fait des sourires a tout le monde, mais la plupart étaient plongés dans leurs ordinateurs portables ou autres journaux. Bref, un fiasco quasi total. Il n’y a guère que deux personnes qui lui ont rendu ses sourires, et avec qui j’ai un peu papoté, à raison d’une phrase de temps à autre, entre deux allers-retours à pieds dans la rame, et une petite pause sur le fauteuil. Pas simple, mais nous avions donc une jeune maman qui avait une fille du même age (mais la petite n’était pas là); une grand mère qui sortait de garder sa petite fille de 3 ans quelques jours et qui a laissé Bébé jouer avec son étiquette et sa fermeture éclair (de la valise).
Mais j’ai quand même eu l’impression de faire Nantes-Paris à pied… ce qui est fatiguant, mais occupe sainement un Bébé!
Le temps est passé assez vite, même si j’étais inquiet car d’une part Bébé n’avait fait qu’une petite sieste de trois quart d’heure vers 13h, et le train étant à 17h30, j’avais peur qu’il soit grognon, vu que Monsieur ne dort jamais dans le train (sauf dans sa poussette, mais c’est pas très pratique). Mais non, il a préféré marcher…
Autre source d’inquiétude, Bébé n’avait pas… hum… rempli sa couche depuis le matin, c’est à dire qu’avec 2 repas entre temps… Mais non, rien à signaler de ce côté. De toutes façons, nous avions la chance d’être dans la rame qui possède le poste de changes-bébés. Vous savez, cet espèce de toilette qui n’existe qu’en un seul exemplaire dans un train, à une extrémité (ce qui est pratique, ça m’est arrivé, quand on a 8 rames à traverser pour changer un bébé). Si, vous savez bien, ce local exigu soit-disant adapté pour les fauteuils roulants et qui possède une tablette pour changer un bébé. Lequel Bébé, de 13 mois dans mon cas, soit 71cm à ce jour, tient à peine en diagonale de la tablette… Bref, c’est toujours sportif de le changer, vu qu’on doit tenir la couche propre d’une main, la lingette de l’autre main, Bébé qui remue de l’autre main, et retirer la couche sale de la quatrième main… Profitons de ce que le sujet est lancé pour attribuer un bon point au passage pour le Thalys, où les toilettes changes-bébés sont plus nombreux et beaucoup plus pratiques.
Et puis, il y avait Maman à l’arrivée ! Bébé a été un peu froid au tout début, sans doute abruti par le voyage, mais il s’est vite repris pour lui faire de grands sourires et de longs discours. Vous dire si nous étions bien contents tous…
Ça fait du bien de se retrouver quand même !