Vacances : voyager avec bébé

4 juin 2012   |   Catégorie: Au jour le jour...   |   Aucun Commentaire

Le premier grand voyage de Bébé.

Nous venons de partir une dizaine de jour en Turquie, en avion, dans un bel hôtel avec piscines et bord de mer. L’occasion pour la famille de vivre une aventure superbe. L’occasion pour moi d’aborder sur ce blog les vacances avec un bébé, qui sentent bon le sable chaud et le vécu.

Premier épisode, pas forcément le plus facile: le voyage en avion


Jusqu’à présent, nous avions testé le train avec Bébé, et on trouvait que cela c’était bien passé. Certes, ce n’était que 2h maxi. Petit, il dormait la plupart du voyage, sinon direction la plateforme pour le bercer un peu (vive l’iPhone pour la musique).

Un peu plus grand et remuant (ça va vite), prendre une place au tarif enfant semble indispensable (et accessible) si l’on veut un minimum de confort pour tous – et un peu de place pour les bagages. D’ailleurs, en parlant de bagage, prévoir une grosse valise qui, glissée entre le siège et le dossier de devant transforme la place en aire de jeu et facilite le trajet. Prévoir également des occupations: livres, gommettes, crayons de couleurs, tablettes Android avec vidéos / musiques / jeux… Et de quoi manger, ça occupe toujours.

L’avion, c’est une autre histoire.

Déjà, il faut anticiper. Si vous partez à l’étranger, il faut avoir un passeport pour le bébé (à son nom à lui, séparé des parents). Nous l’avons eu en une semaine, mais les délais sont parfois plus longs selon les préfectures, biométrie oblige.

Sur la plupart des compagnies aériennes, les bébés de moins de 2ans, s’ils payent des frais de dossier, n’ont pas de siège pour eux (il paraît que certaines compagnies proposent des berceaux…). Nous avons voyagé en charter, il faut donc oublier toute notion de confort (y compris pour les parents). Et il faut donc avoir Bébé sur les genoux. Ce qui vu la place dont on dispose pour mettre nos propres genoux est assez amusant et sportif. Mais voyageant à 3 (bébé compris) on peut glisser le bébé entre nous (hors phases où il doit avoir sa ceinture). Curieusement, même quand un avion n’est pas rempli et qu’il reste des places vides, les parents avec bébé ne sont pas mis à ces emplacements qui pourraient dégager un peu d’espace (c’est peut être négociable avec d’autres passagers).

Ne pas hésiter à demander une extension de ceinture pour bébé, il ne semble pas automatique que les hôtesses vous le propose (du moins sur les vols que  nous avons pris).

Bien sûr, j’avais prévu des jeux: gommettes, crayons et tablette vidéo. Pour les jeux manuels, on oublie. A moins de coller les gommettes sur le siège de devant, il n’y a pas la place pour poser une feuille de papier. La tablette Android (ou autre iPad) fait merveilleusement son office, dans la limite de la durée des batteries (penser à la charger avant le départ et la mettre en mode avion). Les livres, pourquoi pas, mais ça pèse lourd (prévoir des livres en tissus ou papier léger).

Un grand moment fut celui du changement de couche. Je pensais avoir touché le fond dans le TGV vers la Bretagne en terme d’étroitesse de tablette de change (en regrettant le merveilleux Thalys qui propose de vrais espaces dédiés). Et donc j’ai découvert le change dans l’avion. Où la place disponible est proportionnel à… rien: il n’y a pas de place disponible, ou si peu. Même en mettant Bébé en biais, rien à faire, il ne tient pas. Obligé de le changer en équilibre instable, en espérant l’absence de turbulence et de grosse commission (les deux m’ont été épargnées). Bon point pour le trajet entre notre place (à l’avant, pour limiter les turbulences) et l’espace change (à l’arrière, ce ne serait pas drôle qu’il soit à l’avant), qui permet à Bébé de marcher un peu et de faire des sourires à tout le monde.

Pour manger, c’est là encore une forme de poésie. Dans le doute, nous n’avons pas emporté de liquide (mais acheté une bouteille d’eau en zone détaxée). Les petits pots ont passés les contrôles sans problème (prévoir de les exposer en sachets plastiques transparents). Nous avons prévu un repas froid pour lui, plus facile à gérer. Car si les compagnies peuvent réchauffer les pots au bain marie (ce qui est long), on sent bien qu’ils le feront avec difficulté, tout occupé qu’ils sont à faire les camelots et essayer de nous vendre quantité de prestations: produits détaxés (tabac, alcools) mais également bouteille d’eau, plateaux repas, cafés voir couvertures (car tout ceci est désormais payant, si, si). Il faudra sans doute bientôt acheter le PQ à la feuille…

La bouteille d’eau (avec tétine) va permettre à Bébé de boire, mais également de déglutir pour les phases de décollages / atterrissage. Celles ou vous prévoyez pour vous des Chewing-gum exclus pour les petits. Maman a testé la sucette Chupa Chups: mauvaise idée; cela fait baver et poisser bébé plus qu’autre chose.

Pour info, Béaba vend une [amazon ASIN= »B000NC8EUS »]tétine magique[/amazon] qui se visse sur toutes les bouteilles d’eau minérale, chose qui nous a sauvé la vie plus d’une fois.

Bien sûr, ne pas oublier les couches, lingettes, et autre doudou!

Côté pratique, avoir le bébé permet de court-circuiter certaines files d’attente (passage des douanes). Au départ, la poussette est autorisée jusqu’au pied de l’avion, ou elle ira rejoindre la soute. A l’arrivée, prévoir quelques forces pour trimbaler le bébé, car on récupère la poussette comme on peut là ou on peut. En l’occurrence, en Turquie, elle était posée par terre, au milieu de rien, à l’autre bout; là où il n’y a personne. A Roissy par contre, elle arrive sur un petit carrousel à bagage spécifique (l’avantage de parler la langue, j’ai pu demander).

Bien sûr, ne faites pas comme nous: n’oubliez pas de détacher tout élément superflu, comme le porte ombrelle. Le notre a disparu, sans doute victime d’un choc. Et à l’aéroport d’Antalya, les réclamations se font à la réception des bagages. Donc, si vous suivez, à l’autre bout au milieu de rien là où il n’y a personne. Pas facile de réclamer à personne. Si vous vous apercevez d’un problème après la douane, il est impossible de revenir en arrière, donc impossible de faire une réclamation.

Notre Bébé est adorable, car il cale automatiquement ses cycles de sommeil en fonction des transports. Ainsi il a dormi pendant l’enregistrement des bagages, les passages de douanes, les navettes au sol, mais était bien réveillé pendant l’avion (là où nous aimerions sommeiller un peu). Il reste quand même gentil et n’a guère pleuré (même si le temps lui a paru long).

D’autres conseils sur le site Liste Noire

Voyager en avion est fatiguant. Avec un bébé cela devient exténuant.

Mais ça c’est bien passé.

Et c’est le passage obligé pour de beaux souvenirs.

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